Épisode 20 – Zinedine Zidane (Partie 2/2)
CONTES DE FOOT
Et voilà la dernière page, le dernier chapitre de Zidane en Bleus et sur un terrain de football, probablement la fin de carrière la plus iconique de toute l’histoire du football, voire même du sport en général. Oui, Zinedine Yazid Zidane est sans aucune contestation possible une légende de sa discipline, et si j’ai choisi de ne pas revenir sur son incroyable carrière d’entraîneur, il est bon de rappeler qu’en enfilant son costume de coach, Zizou a roulé sur l’Europe durant trois ans. Oui, rouler, car quand vous remportez une Liga, une Supercoupe d’Espagne, deux Supercoupe d’Europe, deux Coupe du Monde des Clubs et trois Ligue des Champions en autant de saisons, il est bien difficile de trouver un superlatif plus fort que celui-ci.
Cette carrière sur le banc a rappelé à tout le monde à quel point Zizou est un compétiteur, un gagnant, un sportif né pour triompher peu importe son rôle, son poste, son club ou même son âge. Zinedine Zidane c’est l’histoire d’un marseillais devenu l’idole d’un pays tout entier qui en même pas 20 ans, a gagné sa place dans le Panthéon du sport français et mondial par son dévouement, sa gentillesse, son sourire, son implication et bien évidemment son talent balle au pied, un talent salué par tous, partout, pour le reste de sa vie.
Si ses lignes statistiques sont moins fournies que certaines légendes du ballon rond, il faut bien comprendre que l’impact du meneur d’1m85 se situait bien au-delà de son apport chiffré, lui qui rendaient instantanément les autres meilleurs et libérait le jeu de son équipe comme rarement un footballeur a pu le faire sur un terrain.
Et si aucun français n’a jamais réussi à en vouloir à Zizou après son coup de boule sur Marco Materrazzi et plus généralement à son côté sanguin qu’il n’a jamais réussi à cacher, c’est simplement parce que Zidane était et restera pour longtemps comme la figure sportive préféré des français, le sportif préféré des marques qui continuent aujourd’hui à s’arracher ses services et plus récemment le parrain d’une association ou même un acteur, un étudiant, un dirigeant et un entraîneur idolâtré par ses joueurs. Oui, Zidane était un artiste, un chef d’orchestre, un maestro, un gamin de la cité Phocéenne cumulant plus de 150 réalisations en carrière, quasiment 200 caviars distribués, des dizaines de titres collectifs et autres distinctions individuelles.
Zizou l’a toujours dit, jouer au football était son petit bonheur, sa passion qui l’a mené tout au long de sa vie de joueur et qu’il n’a jamais regretté, car il avait simplement l’impression de faire ce qu’il aimait, et après tout, c’était sûrement ça le plus important.
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