Épisode 25 – Contes de Foot
CARLES PUYOL
Dans un football d’aujourd’hui où il est de plus en plus compliqué de trouver des joueurs fidèles à leur club durant toute leur carrière, Puyol incarnait avec Totti, Carragher, Neville Maldini et bien d’autres cette obsession de fidélité qui ont fait d’eux des modèles de réussite individuelle et collective.
Du haut de son mètre 78, quasi 85 avec les cheveux, Carlès avait ce don d’être toujours au bon endroit au bon moment. Le Pipo Inzaghi de la défense, toujours ce petit pied qui traînait et qui frustrait n’importe quel attaquant qui se voyait déjà célébrer son but. Doté d’un très beau jeu de tête défensif comme offensif, Puyol excellait dans les airs en usant de son sens du placement très largement au-dessus de la moyenne. Comme beaucoup d’espagnols, le blaugrana a tout gagné avec la Roja et le FC Barcelone, cumulant près de 800 matchs en professionnel pour une petite trentaine de buts, dont un coup de casque merveilleux contre la Manschaft en demi-finale de la Coupe du Monde 2010.
Encensé pour son fair-play légendaire et cette détermination mythique, certaines anecdotes valent d’ailleurs le détour, celui qu’on surnommait Le Mur, Le Requin, Tarzan ou Coeur de Lion, n’hésitait jamais à l’ouvrir quand il le fallait, et ce peu importe le score, une présence rassurante qui laissait le champ libre aux artistes pour s’exprimer devant. Et c’est pas vraiment ça qui manquait au Barça. Voilà, Carlès Puyol est en un mot l’âme du FC Barcelone, lui qui n’a connu aucun autre club et qui a tout donné pour le club de son coeur. Si ce dernier a largement sa place dans le XI type des styles capillaires remarqués, il a également scruté quelques places honorifiques au classement du Ballon d’Or, dans les équipes types annuelles de la la FIFA et de l’UEFA, étant notamment élu meilleur défenseur de l’année 2006. Celui qui se distingue par un mode de vie aux antipodes de l’image caricatural du footballeur moderne, lui qui a avoué n’être jamais allé en boite de nuit et être très proche du mouvement hindouiste en Catalogne, n’est définitivement pas un joueur comme les autres.
Inspirant, motivant et charismatique comme très peu, Carlès affirmait qu’il n’aurait jamais pu rêver de la carrière qu’il a eu, mais qu’il était simplement heureux lorsqu’il avait le ballon entre les pieds.
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