L’Argentine et Naples peinent à y croire
Il était un peu plus de 17 heures hier quand la nouvelle est tombée : Diego Armando Maradona s’est éteint à son domicile à l’âge de 60 ans des suites d’un arrêt cardio-respiratoire. Dès lors, les hommages sont venus du monde entier. Ce matin, c’est toute la presse qui a sorti ses plus belles unes pour dire un dernier au revoir au Pibe de Oro. En Argentine, c’est avec l’inscription «1960-infini» qu’est recouverte la couverture du média Olé. D’autres journaux peinent à y croire comme La Pagina 12 qui écrit : «je ne veux pas de cette douleur dans mon cœur.» Pour Clarin, qui a été un des premiers médias à relayer l’information, «il n’y aura jamais d’égal» à Maradona. Enfin, La Nacion et le journal napolitain Il Mattino se contente d’un «merci, champion» en première page de leur édition.
Un hommage mondial
L’hommage à Maradona dépasse l’Argentine et l’Italie, où il est et restera le Roi du Calcio. L’Équipe estime que Dieu est mort hier. L’hommage court jusqu’en Espagne où Maradona a joué pendant 3 saisons. Une à Séville et deux autres à Barcelone. Les médias locaux lui disent «adieu» et qu’il sera «éternellement un Dieu.» Les unes des quotidiens du monde entier se couvrent de Maradona. En Allemagne, aux Pays-Bas, au Portugal où pour O Jogo, «le paradis a vu débarquer son propriétaire» hier. Mais aussi jusqu’en Russie. Sport Express à éditer sa une en noir et blanc ce jeudi avec un mot : «génie.» La République tchèque, la Slovénie, le Brésil et même le Honduras pleurent ce matin la perte de Maradona.
Les rancunes tenaces de l’Angleterre
La mort d’une légende est aussi le moment de revenir sur tous les épisodes de sa vie. Et pour les Anglais un est plus important que les autres : la célèbre main de Dieu en quart de finale de la Coupe du monde 1986 au Mexique. Certains tabloïds du Royaume, comme le Daily Mirror ou le Daily Star ont la rancune tenace et affichent ce geste en première page de leur édition. Le premier écrit qu’au-delà «du génie et du héros» qu’a été Maradona, il ne faut pas oublier qu’il fut aussi «un vilain et un tricheur.» «Il est entre les mains de Dieu» désormais, pour le média. Le Daily Star, lui, a choisi un angle d’actualité pour reparler de cette matin de Dieu : «où était la VAR lorsque nous en avions besoin ?», se demande le tabloïd. On ne fait que rarement l’unanimité sur Terre. Surtout pour Maradona.
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