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CONTES DE FOOT
Stanley Matthews, Ballon d’Or 1956.
Stanley jouissait d’une notoriété qu’on peut qualifier d’originale, car Matthews était loin d’être un héros hors-norme, mais il incarnait parfaitement l’image du mec lambda devenue superstar dans son pays. Modeste, humble et toujours proche de ses fans, le sorcier du Nord du royaume laissait l’impression du joueur que tout le monde aurait pu être, mais qui a eu avant tout le monde, ce petit brin de folie en plus.
Et dans une ère d’aujourd’hui où les statistiques sont devenues reines, où l’on compare au but près les performances entre deux joueurs, il faut rappeler que des joueurs d’en-temps, très loin de tout cela, transportait les foules avec de simples feintes intérieur extérieur, dans des stades combles qui vibraient sur chaque accélération du génie anglais. Et après sa carrière, Sir Stanley Matthews avait décidé de partir chaque été en Afrique pour former et accompagner des centaines de jeunes africains dans leur passion, en créant même à Soweto, son équipe des Stan’s Men, les hommes de Stan.
Adoubé par sa Majesté, adulé par les fans et reconnu mondialement pour son talent inné, le magicien n’avait pas besoin de dire qu’il était une légende, pour que tout le monde comprenne qu’il en était vraiment une.
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