Retrouvez la cérémonie complète à San Antonio où le maillot de Tony Parker a été retiré. Tim Duncan, Manu Ginobili et bien sûr Gregg Popovich se sont exprimés pour lui rendre hommage.
La défaite concédée par les Spurs face aux Grizzlies (109-113), lundi, a été vite évacuée, si ce n’est sans doute par Gregg Popovich, pourtant aux premières loges, aux côtés de Bruce Bowen, Boris Diaw, Tim Duncan, Gregg Popovich, David Robinson, Manu Ginobili, Chip Engelland et RC Buford, pour rendre hommage à Tony Parker et à ses 17 ans de carrière chez les Spurs. Dix-sept années agrémentées de quatre titres NBA, six présences au All-Star Game ou encore un titre de MVP des finales NBA.
Merci Tony pour tous ces moments de bonheur partagés!@tonyparker | #MerciTony pic.twitter.com/xn858VB8f9
— San Antonio Spurs (@spurs) November 12, 2019
L’entraîneur texan a d’ailleurs été le premier à prendre le micro pour dire tout le bien qu’il pensait de son ancien joueur. « Merci pour tout ce que tu as fait pour la franchise. Je t’aime », lui a-t-il ainsi lancé. Ses anciens coéquipiers n’ont pas été en reste à l’image de Boris Diaw, ancien partenaire de TP chez les Spurs mais également et surtout en équipe de France et pour qui « il est impossible de parler du basket en France sans parler de Tony Parker, c’est impossible. Il y a eu un avant, et il y aura un après Tony Parker. »
« There is no way you can talk about French basketball without Tony. » – @theborisdiaw #MerciTony pic.twitter.com/G6DMgPt3WC
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Plus concis, Tim Duncan n’en a moins été également particulièrement laudateur, n’oubliant pas de rappeler qu’il ne lui avait pas adressé la parole lors de sa saison de rookie. « Je n’aurais jamais cru que ce gosse deviendrait le meneur avec lequel j’allais jouer toute ma carrière. Cette aventure fût incroyable et je ne changerais ce meneur contre rien au monde », a-t-il déclaré, avant que David Robinson ne confie que c’est TP qui lui avait fait prendre conscience qu’il était temps d’arrêter. « J’ai essayé de le suivre sur une contre-attaque mais c’était impossible », a-t-il expliqué. Manu Ginobili a, lui, affirmé que l’ancien Parisien avait été son meilleur allié à son arrivée alors que certains pensaient que c’était « cause perdue ». « Tony… Quinze ans ensemble, 1000 matches, des victoires, des défaites, des centaines de dîners, des discussions au fond du bus… et jamais une seule engueulade », a-t-il également souligné.
Dernier à intervenir, le héros de la soirée n’a pas été en reste, multipliant les remerciements auprès de ses coéquipiers, sa famille et toute l’organisation des Spurs. Les mots les plus forts ont sans doute été pour Gregg Popovich. « Pop, tu as toujours été le boss mais ce soir c’est mon tour. Je sais que tu n’aimes pas que l’on parle de toi mais sache que j’ai eu un père incroyable et tu as été un deuxième père incroyable », a-t-il ainsi lancé à l’endroit de Pop. Il y a néanmoins match avec la petite phrase adressée à son « frère » Boris Diaw. « Il n’y aurait pas de Tony Parker, s’il n’y avait pas eu de Boris Diaw », a-t-il en effet assuré avant de voir quelques instants plus tard, le regard quelque peu embué, son numéro 9 être dévoilé au plafond de l’ATT Center, devenant ainsi le premier joueur tricolore à voir son maillot retiré.
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